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Maroc – Libérer les administrations d’Afrique de l’éthique du maître selon le Camerounais Stéphane Monney Mouandjo, directeur général du Cafrad

Pour sortir leurs pays de l’ornière, les gouvernements africains ont besoin d’administrations efficaces. Stéphane Monney Mouandjo, directeur général du Cafrad*, nous en décrit la réalité.

Organisé en marge de la 54e session du conseil d’administration du Centre africain de formation et de recherche administratives pour le développement (Cafrad), le 12e Forum panafricain sur la modernisation de l’administration publique et des institutions de l’État qui avait choisi en juin 2016 comme thème « La dimension culturelle de la gouvernance publique responsable dans la poursuite des objectifs de développement durable » donnait déjà le ton. Plus que jamais, les autorités ont pris conscience de la nécessité de disposer d’une administration qui assure un véritable service pour les populations locales, d’une administration adaptée aux réalités locales, d’une administration inclusive en somme. Au sein de l’organisation intergouvernementale panafricaine de 36 États qu’est le Cafrad, la réflexion est plus que jamais à l’ordre du jour.

À Tanger, au Maroc, où il a son siège, l’organisme créé en 1964 avec le soutien de l’Unesco poursuit sa mission de centre panafricain de formation et de recherche pour l’amélioration des systèmes d’administration publique et de gouvernance du continent. À la veille de rejoindre à Rabat son nouveau siège, son directeur général, le Camerounais Stéphane Monney Mouandjo, s’est confié au Point Afrique.

Malick Diawara

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